Royaume des lacs et des grands espaces, Saint-Sauveur jouit d’un environnement exceptionnel protégé par diverses initiatives municipales. Bordé par l’eau et les montagnes, Saint-Sauveur représente un milieu de vie unique, un milieu de vie à préserver.
Le plan d’action en environnement 2021-2023 vise à offrir un cadre d’intervention stratégique capable d’orienter les futures actions de la Ville en matière d’environnement pour mieux planifier les interventions et projets déployés sur son territoire et veiller à ce qu’ils s’inscrivent dans une vision de développement cohérente et concertée.
Ce plan entend ainsi répondre aux impacts de l’urbanisation sur les milieux naturels ainsi qu’aux nouvelles réalités associées aux changements globaux, dont la variabilité des épisodes climatiques. Celui-ci compte neuf objectifs :
La mobilité des individus à Saint-Sauveur repose largement sur l’utilisation de la voiture et en résulte une congestion routière accrue dans le centre-ville. De plus, cette dépendance constitue un enjeu de première importance, auquel se rattache un ensemble de problématiques environnementales (pollution atmosphérique), sociales (isolement et exclusion des personnes se déplaçant de façon non motorisée) et de santé publique (stress, maladies cardio-vasculaires).
Face à un vieillissement démographique marqué, la réflexion sur la mobilité doit prévoir que tous(tes) les citoyen(ne)s de Saint-Sauveur puissent satisfaire leurs principaux besoins en déplacement de façon adéquate et sécuritaire.
En ce sens, le Plan de mobilité active 2023-2033 vise à mettre en place les conditions favorables au développement du transport actif dans le périmètre urbain de la Ville de Saint-Sauveur.
Ainsi, le plan de mobilité active présente 70 actions à poser qui, à terme, favoriseront la mobilité active sur le territoire de la Ville de Saint-Sauveur. Ces actions visent à répondre à trois objectifs principaux, soit de :
Consulter le plan de mobilité active.
Détecté pour la première fois en Amérique du Nord dans les années 1990, l’agrile du frêne est un insecte originaire de l’Asie du Sud. La plupart des frênes nord-américains sont très vulnérables à cet insecte qui, une fois installé dans une région, peut détruire jusqu’à 98% des frênes sur une période de 5 ans.
On peut détecter la présence de l’agrile du frêne par :
Traiter le frêne avec un biopesticide : s’il s’agit d’un frêne qui ne présente aucun symptôme visible, il est possible de le traiter avec un biopesticide (ex. : Acecap, Confidor ou TreeAzin). Le traitement doit être effectué par un arboriculteur certifié.
Trouver un arboriculteur certifié
Abattre et remplacer : s’il s’agit d’un frêne présentant un ou des symptômes énumérés ci-haut, il est recommandé de l’abattre entre le 1er octobre et le 30 avril pour éviter la propagation de l’insecte. Un permis d’abattage d’arbres émis par la Ville est nécessaire pour procéder et chaque propriétaire est responsable de l’abattage des arbres sur sa propriété.
Il est également recommandé de remplacer rapidement le frêne abattu par une autre espèce d’arbre.
Afin de limiter la propagation, le bois et les branches de frêne ne doivent pas être déplacés hors de la zone réglementée de l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
Adopté le 13 juin 2022, le Règlement 556-2022 régissant l’utilisation extérieure des pesticides et engrais encadre l’utilisation de pesticides et d’engrais sur le territoire de la Ville de Saint-Sauveur pour protéger la santé humaine, protéger la biodiversité et freiner l’eutrophisation des lacs et des cours d’eau.
Le règlement 556-2022 s’adresse aux citoyens, aux entrepreneurs spécialisés en extermination ou en traitement de pelouse ainsi qu’aux membres de l’organisation municipale.
L’utilisation et l’application d’engrais sont interdites en tout temps sur l’ensemble du territoire de la Ville, sauf pour :
Produits autorisés
Produits interdits
Trucs et astuces
Afin de compenser les ajouts d’engrais, il est possible d’utiliser quelques techniques afin d’améliorer la qualité de votre sol :
Produits autorisés
Pour plus de détails, consultez la liste non exhaustive des ingrédients actifs considérés comme à faible impact selon le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).
Pesticidess interdits
Catégorie de pesticides |
Nom du produit |
Insecticides |
Acétamipride |
Carbaryl |
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Clothianidine |
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Dicofol |
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Imidaclopride |
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Malathion |
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Fongicides |
Bénomyl |
Captane |
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Chlorothalonil |
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Iprodione |
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Quintozène |
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Thiophanate-méthyl |
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Herbicides |
2,4-D sels de sodium |
2,4-D esters |
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2,4-D formes acides |
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2,4-D sels d’amine |
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Chlorthal diméthyl |
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MCPA esters |
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MCPA sels d’amine |
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MCPA sels de potassium ou de sodium |
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Mécoprop formes acides |
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Mecoprop sels d'amine |
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Mecoprop sels de potassium ou de sodium |
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Pesticides non homologués par l’ARLA |
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Trucs et astuces
Afin d’éviter l’utilisation de pesticides, il est possible d’utiliser quelques techniques afin de prévenir les infestations :
Un permis temporaire d’application peut être délivré dans les cas où une infestation ou un danger nécessite l’utilisation de pesticides, lorsque la preuve sera faite que toutes les étapes de la lutte intégrée ont été mises en place et que les alternatives connues, respectueuses de l’environnement, auront été épuisées, y compris l’utilisation de pesticides à faible impact.
Cependant, toute demande d’utilisation de pesticides faisant partie de la famille des néonicotinoïdes, ou dont l’ingrédient actif n’est pas homologué par Santé Canada, sera refusée en tout temps.
Faire une demande de permis temporaire d’application de pesticides
Afin d’offrir des services d’application de pesticides des classes 1 à 5, à faible impact ou non, d’agents de lutte biologique, d’engrais, d’amendements ou de suppléments sur le territoire de la Ville, les entrepreneurs sont tenus de se procurer un certificat d’enregistrement annuel auprès de la Ville, selon le tarif établi dans le Règlement de tarifs pour l’utilisation d’un bien, d’un service ou d’une activité pour l’année en cours.
L’enregistrement annuel implique également la remise à la Ville d’une copie du registre des ventes, et ce, conformément au Règlement sur les permis et les certificats pour la vente et l’utilisation des pesticides prévus à la Loi sur les pesticides (RLRQ, c. P-9.3, r. 2).
Entrepreneurs enregistrés pour la saison 2023 :
Formulaire de demande de certificat d’enregistrement annuel
Registre des applications de pesticides
Une fois rempli, envoyez votre formulaire à [email protected].
Pour obtenir des renseignements supplémentaires, communiquez avec le Service de l’environnement et du développement durable.
L’herbe à poux est une plante annuelle envahissante très répandue au Québec. On la retrouve notamment le long des trottoirs et des rues ainsi que sur les terrains déboisés et non entretenus.
Source : Gouvernement du Québec
Chez certaines personnes, le pollen émis par l’herbe à poux peut causer une rhinite allergique, communément appelée rhume ou fièvre des foins. Les symptômes bien connus sont caractérisés par un écoulement nasal, des éternuements répétitifs, des yeux rouges, larmoyants et irrités ainsi que des problèmes respiratoires. Dans la région de Saint-Sauveur, la période de pollinisation critique pour les personnes allergiques se situe entre le début et la mi-août.
L’herbe à poux a des feuilles opposées, profondément découpées et couvertes de duvet. Ses fleurs forment de longs épis au sommet de la plante.
L’arrachage : idéal pour les petites surfaces. Contrairement à l’herbe à la puce, on peut arracher l’herbe à poux sans crainte, car elle ne provoque pas de réaction cutanée au toucher. Il est préférable de l’arracher avant sa floraison (avant le mois d’août).
La tonte ou le fauchage : effectuer deux coupes, soit une à la fin de juillet et une seconde à la mi-août, afin d’empêcher les plants de fleurir. Une hauteur de coupe à 2 cm est idéale et procure le meilleur contrôle.
L’implantation d’un couvert végétal compétitif : l’ensemencement et l’amélioration de la qualité organique et physique du sol permet à d’autres plantes de croître et ainsi nuire à la croissance de l’herbe à poux.
La berce du Caucase est une plante exotique envahissante et toxique. Elle présente un danger pour la santé humaine ainsi que pour l’environnement.
La sève de la berce du Caucase contient des toxines. Lorsqu’exposée à la lumière (ultraviolets naturels ou artificiels), elle peut causer des lésions à la peau apparentées à des brûlures. De plus, cette plante croît rapidement et entre en compétition avec les plantes indigènes d’un milieu.
Source : Gouvernement du Québec
Considérant les dangers potentiels de cette plante, communiquez avec le Service de l’environnement et du développement durable.
L’herbe à la puce est une plante répandue dans toutes les régions du Québec. Elle se retrouve principalement le long des clôtures, des routes, des rives ainsi qu’aux abords des bois.
La sève de l’herbe à la puce peut causer une réaction allergique cutanée douloureuse.
L’herbe à la puce est une plante vivace qui mesure de 20 cm à 1 mètre de hauteur. Elle a la forme d’un buisson et chaque feuille est composée de trois petites feuilles pointues (folioles). La tige de la foliole centrale est plus longue que les deux autres. En juin et juillet, l’herbe à la puce produit des bouquets de fleurs de couleur crème.
Source : Gouvernement du Québec
Pour éliminer l’herbe à la puce, il est nécessaire de l’arracher en s’assurant de détruire ses racines et ses tiges. Toutefois, considérant les réactions allergiques cutanées possibles, il est recommandé de toujours porter des gants imperméables en caoutchouc ou en nitrile et de porter des vêtements longs pour éviter tout contact de la peau avec la sève de la plante. Il faut disposer des plantes dans un sac à ordures bien fermé. Il ne faut pas brûler l’herbe à la puce, car la fumée produite par la combustion des plants peut avoir des conséquences dangereuses.
La renouée du Japon, aussi connue sous le nom de bambou japonais, est une plante qui a été introduite en Amérique du Nord à la fin du 19e siècle à des fins ornementales.
Malgré sa beauté, la renouée du Japon figure au palmarès des 100 pires espèces envahissantes de la planète selon l’Union mondiale pour la nature (UICN). Effectivement, en raison de son mode de reproduction végétatif, un petit fragment de tige ou de rhizome est suffisant pour assurer la naissance d’un nouveau plant. Les toxines libérées par ses tiges souterraines empêchent les autres plantes de pousser et grâce à ses peuplements denses, elle étouffe toutes les espèces indigènes qui l’entourent. Elle présente surtout un problème sur le bord des lacs et cours d’eau, dans les milieux humides, les fossés et tout autre milieu perturbé.
La renouée du Japon est une espèce vivace qui peut atteindre de 2 à 3 mètres de hauteur pendant la saison estivale. Ses tiges sont creuses et noueuses et elle produit de petites fleurs blanchâtres en grappes.
Source : espacepourlavie.ca
Bien qu’elle soit difficile à éradiquer, plusieurs méthodes existent pour éliminer ou affaiblir la renouée du Japon. Considérant sa facilité de reproduction, il est toutefois important de disposer des plants et des rhizomes dans des sacs à déchets étanches. Il ne faut surtout pas en disposer dans la forêt ou les mettre au compostage. Voici quelques méthodes à privilégier :
Les citoyens sont priés de signaler la présence de la renouée du Japon sur le territoire de la Ville de Saint-Sauveur en communiquant avec le Service de l’environnement et du développement durable.
Le phragmite est une plante herbacée qui colonise les milieux humides, les rives des lacs et des cours d’eau ainsi que les milieux secs.
Le phragmite se reproduit facilement et se propage très rapidement. Il peut former des peuplements denses qui enrayent les espèces végétales indigènes environnantes.
Le phragmite peut mesurer jusqu’à 4 mètres et ses fleurs sont en forme de panicules touffues. Sa tige est cannelée, rigide et de couleur beige.
Plusieurs techniques peuvent aider à freiner la propagation du phragmite :
Il faut disposer des phragmites dans un sac à déchets bien fermé. Il ne faut jamais les composter.
La bande riveraine est bénéfique aux lacs et cours d’eau et rend de nombreux services écologiques. Entre autres, elle :
À Saint-Sauveur, toute bande riveraine d’un lac ou d’un cours d’eau doit mesurer, à partir de la ligne des hautes eaux :
Les travaux et aménagements permis dans la bande riveraine sont réglementés.
Consulter le règlement de zonage
Les cyanobactéries sont des microorganismes naturellement présents à de faibles densités dans les lacs et les cours d’eau. Toutefois, les cyanobactéries peuvent devenir problématiques si leur population s’accroît de façon démesurée. Les proliférations formées, alors généralement visibles, sont des fleurs d’eau (blooms). L’apparence des fleurs d’eau diffère selon les conditions environnementales et les espèces de cyanobactéries. Elles peuvent ressembler à une soupe au brocoli ou à une purée de pois, mais aussi à un déversement de peinture en surface (écume). Les fleurs d’eau sont rarement rougeâtres, mais souvent vertes ou turquoises.
Les cyanobactéries produisent des toxines appelées cyanotoxines et peuvent présenter un risque pour la santé humaine. Si on en ingère, elles peuvent causer des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales et la diarrhée. En cas de contact cutané, elles peuvent également causer une irritation des yeux, de la peau et des oreilles.
Afin d’éviter des problèmes de santé, il est recommandé de :
Guide de plantation pour asclépiade
Les pollinisateurs sont des organismes qui contribuent à transférer le pollen d’une fleur à l’autre en assurant ainsi la fertilisation des plantes qui produisent les fruits et les légumes que nous consommons. Au Québec, les abeilles domestiques, les abeilles indigènes, les papillons, les guêpes, les mouches, certaines espèces de coléoptères, les colibris et certaines espèces de chauves-souris peuvent participer à la pollinisation des plantes.
En 2022, la Ville s’est engagée officiellement à protéger les pollinisateurs et leurs habitats en devenant une Ville amie des abeilles et une Ville amie des monarques.
Ville amie des abeilles
Le 21 juin 2022, la Ville est devenue la 64e Ville amie des abeilles, une certification chapeautée par l’organisme sans but lucratif Bee City Canada.
Bee City Canada a pour mission d’encourager les villes, les municipalités, les communautés des Premières Nations, les établissements scolaires, les entreprises et les autres organisations à passer à l’action pour protéger les pollinisateurs.
La Ville s’est donc engagée auprès de cet organisme et auprès des citoyens à mettre en place des mesures afin de protéger les pollinisateurs et plus particulièrement les abeilles.
Ville amie des monarques
Le 15 novembre 2022, la Ville a obtenu la certification Ville amie des monarques avec mention bronze de la Fondation David Suzuki.
La Fondation David Suzuki, en partenariat avec Espace pour la vie, a lancé l’initiative Ville amie des monarques au Québec qui vise la mise en place de mesures pour la restauration des habitats du monarque et la sensibilisation des citoyens. Cette initiative a été mise en place afin de protéger le papillon monarque, une espèce menacée dont la population a chuté drastiquement au cours des deux dernières décennies. Les scientifiques attribuent ce déclin à la dégradation et à la perte d’habitats de reproduction. Toutefois, les villes peuvent jouer un rôle clé pour protéger l’habitat de ce papillon emblématique et contribuer à la sauvegarde de cette espèce.
Afin d’obtenir la mention bronze, la Ville a mis en place huit mesures, sur une possibilité de 24, afin de préserver l’habitat et contribuer à la sauvegarde du monarque. Dans les prochaines années, la Ville souhaite atteindre le niveau argent en ajoutant sept mesures supplémentaires à celles déjà mises en place.
Engagements de la Ville
Dans le cadre de ces certifications, qui visent à protéger les abeilles, les monarques et les autres pollinisateurs, ainsi que de restaurer leur habitat et sensibiliser les citoyens, la Ville s’engage à mettre en place ou continuer les actions suivantes :
Quoi faire à la maison pour protéger les pollinisateurs?
Le RSVL est un programme de suivi de l’état de santé des lacs basé sur un partenariat entre le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) et les associations de riverains.
Ses principaux objectifs sont :
La Ville de Saint-Sauveur rembourse aux associations de riverains les frais d’adhésion au programme RSVL.