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Créer un paradis pour les pollinisateurs

Carte interactive Crédit : Joshua J. Cotten (unsplash.com)

Les pollinisateurs ont un immense impact sur la santé des écosystèmes naturels. En effet, ils maintiennent la biodiversité et contribuent à la reproduction des plantes et au développement des fruits et légumes, sans compter la panoplie d’autres services écologiques qu'ils fournissent.

Tout comme la Ville, avec son laboratoire de biodiversité, nous pouvons tous participer aux efforts pour attirer et protéger les pollinisateurs. Aucun geste n'est trop petit! Collectivement, nous pouvons aider les pollinisateurs de notre région.

Attirer et protéger les pollinisateurs

Voici quelques conseils pour vous aider à créer votre paradis pour les pollinisateurs

  1. Commencez par déterminer une zone peu ou non utilisée sur votre terrain.
  2. Laissez pousser la zone sans la tondre. Les plantes qui y pousseront naturellement pourraient très bien être des plantes indigènes déjà bénéfiques pour les pollinisateurs. Aussi, les végétaux déjà présents peuvent vous indiquer beaucoup de choses sur la nature et la qualité de votre sol.
  3. La bonne plante au bon endroit. Maintenant que vous connaissez un peu plus les caractéristiques de la zone, si vous souhaitez garnir votre parcelle, choisissez des végétaux diversifiés (fleurs de différentes couleurs et formes, arbres, arbustes, plantes grimpantes, vivaces, etc.). Choisissez des vivaces, car celles-ci deviendront de plus en plus belles chaque année. Attention à ne pas planter de plantes exotiques envahissantes (EEE)! Préconisez des végétaux mellifères indigènes bénéfiques pour les pollinisateurs. Pour en connaître davantage sur les plantes indigènes de notre région, la Fondation David Suzuki a conçu un guide de plantation propre à chaque région du Québec.
  4. Soyez patient. D’année en année, vos plantes vivaces prendront racine et seront de plus en plus belles. Les premières années peuvent être plus difficiles et certaines plantules peuvent avoir besoin d’arrosage lors des périodes de sécheresse, afin de favoriser leur survie.
  5. À la venue de l’automne, ne tondez pas et ne fauchez pas la pelouse. Certains pollinisateurs, ou autres insectes bénéfiques, pourraient se cacher dans les tiges ou en bas des plantes pour la saison hivernale. À la venue du printemps, disposez des déchets végétaux à même la base de la plante. Cela apportera de la matière organique à votre sol et permettra de conserver une bonne humidité dans le sol, lors des saisons sèches. 
  6. Afin de protéger les pollinisateurs, cessez d'utiliser des pesticides.

Ressources supplémentaires

Consulter le guide de plantation de l'asclépiade

Consulter le guide du Rucher collectif, Plantons en chœur

Participer à l'Effet Papillon

Le projet Effet papillon a été lancé par la Fondation David Suzuki en 2017. Devenu un véritable mouvement national, le projet invite les citoyens à implanter un jardin propice pour les papillons monarques. Lorsqu'un minimum de 12 jardins est atteint, une nouvelle voire de migration et d'habitat, désignée corridor de biodiversité, est créée pour les monarques. Aujourd'hui, ce sont 139 parcours qui ont été créés.

Les jardins peuvent être de taille différente, se trouver à n’importe quelle distance les uns des autres, et exister sous différentes formes (plates-bandes, pots, aire sans tonte, etc.). La seule directive : ces jardins doivent inclure des plantes indigènes et être entretenus dans le respect de l’écosystème.

Participer à l'Effet Papillon

  1. Inscrivez-vous via le formulaire ci-dessous
  2. Lors de la Journée de l'environnement le 24 mai, présentez-vous au kiosque de Johanne Compte, conférencière spécialiste des monarques, pour recevoir gratuitement 9 plantules d’asclépiades à implanter au jardin, ainsi que votre affichette à installer dans votre jardin d’habitat pour les monarques
  3. Rendez-vous à l'hôtel de ville, au Chalet Pauline-Vanier, à la bibliothèque, ou à la Journée de l'environnement du 24 mai pour ramasser des sachets de semences de fleurs indigènes et semer celles-ci au jardin

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Quelques définitions

Plante mellifère

Les plantes mellifères font des fleurs qui sont très appréciées des pollinisateurs, comme les abeilles à miel ou encore le papillon monarque. Leurs fleurs produisent du nectar et du pollen nourrissant pour les abeilles et les autres pollinisateurs. Chez les abeilles à miel, le nectar est transformé en miel. Vous souhaitez en savoir plus sur les abeilles à miel? Visitez le site Internet du Rucher Collectif!

Plante indigène

Originaires de la région dans laquelle elles poussent, les plantes indigènes sont mieux adaptées aux conditions climatiques et météorologiques de cette région. Pour en connaître davantage sur les plantes indigènes de notre région, la Fondation David Suzuki a conçu un guide de plantation propre à chaque région du Québec.

Plante exotique

Les plantes exotiques sont des plantes qui ont été introduites, volontairement ou non, dans un territoire situé à l'extérieur de son aire de répartition naturelle. Dans certains cas, celles-ci ne peuvent se reproduire naturellement, comme, par exemple, le lilac commun (syringa vulgaris). Les autres sont soit naturalisées ou envahissantes.

Plante exotique naturalisée

Une plante est dite naturalisée lorsqu'elle réussit à se reproduire naturellement dans son nouvel environnement. C'est d'ailleurs le cas d'une grande quantité de fleurs « sauvages » présentes sur notre territoire, dont le trèfle rouge.

Plante exotique envahissante (EEE)

En l'absence de végétaux concurrentiels provenant de la région d'origine et de parasites pour contrôler sa propagation, la plante exotique envahissante se répand et modifie la composition, la structure et le fonctionnement des écosystèmes naturels dans lesquels elle se propage.

Découvrir les EEE