Implanté au printemps 2023, le laboratoire de biodiversité sert d'espace où espèces végétales et animales prospèrent sans intervention humaine.
En vue de la semaine des pollinisateurs, la Ville a délimité un espace, situé derrière l'hôtel de ville, dans lequel aucune tonte ne sera effectuée.
Grâce à un partenariat avec Bee City Canada, la Ville a obtenu une subvention de 500 $ pour l'achat de semences.
Afin d'intégrer ces semences de plantes indigènes au laboratoire de biodiversité, la végétation d'une partie de ce laboratoire a été complètement retirée et des graines de plantes indigènes ont été semées, puisque ces dernières nécessitent un passage au froid pour pouvoir germer et s'implanter.
L’hiver, les plantes du laboratoire peuvent paraître mortes. En fait, les plantes sont en sénescence, c’est-à-dire que leur partie aérienne se fane, alors que leur partie souterraine continue à vivre en dormance. Aucune intervention n'a été effectuée sur les parties aériennes fanées des plantes, de sorte à ne pas perturber les insectes qui auraient pu y trouver refuge pour l’hiver. De plus, les graines au bout des tiges sont des sources de nourriture importante pour les oiseaux pendant l’hiver.
La diversité est au rendez-vous dans la parcelle ensemencée. Plusieurs espèces de plantes indigènes ont fleuri.
Cependant, une indésirable s’y est glissée. L’herbe à poux, bien qu’elle soit une plante indigène, est considérée indésirable en raison de ses caractéristiques allergènes responsables du rhume des foins. L’avantage avec des zones d’herbes hautes, c’est qu’on peut mieux l’identifier et l’arracher pour assurer son élimination à long terme. Car, même si on la fauche, l’herbe à poux peut fleurir à 5 cm du sol.